jeudi 25 juillet 2013

Dragon Magazine, Octobre 1977 Vol. 2 no 4, #10


Des 40 pages annoncées, il n'en reste que 36, quatre ayant été utilisées pour imprimer un plateau de jeu en encart central (SNITS MASHING). Heureusement, l'éditorial nous rassure, The Dragon ne va pas devenir un magazine de jeux de plateau, ce n'est que l'exception qui confirme la règle.  Pour la petite histoire, le jeu rencontra un tel succès que, dès le numéro suivant, TSR, n'hésitant pas à oublier son engagement, publia un petit frère (Snit's Revenge). Celui-ci fut aussi produit à part par TSR.

D&D Option : orgies, inc. propose une option amusante pour résoudre le problème causé par l'amoncellement de pièces d'or. Il suffit de ne donner de points d'expérience aux personnages qu'en fonction de l'argent dépensé. L'article présente donc diverses façons de dépenser son argent, en fonction de l'alignement ou de la classe de personnage. Ainsi, la bière et les femmes, ce n'est pas pour les moines (et en plus, ça a un effet délétère sur les capacités psioniques).

Plus loin, des tables pour générer des monstres aléatoires parce que, déjà à l'époque, certains joueurs connaissent trop bien les monstres officiels publiés. 

Ailleurs, un long article sur l'attention qu'il faut porter à la construction d'un donjon : avant d'être un repaire de créatures maléfiques, il a été construit par quelqu'un, avec une certaine logique. On nous parle même de l'importance de la vie sexuelle de ses habitants, lesquels, à toutes les époques et dans toutes les civilisations, ont toujours créé de « confortables nids pour leurs ébats ». Certes, c'est un bon conseil, mais je me souviens que Gary a quitté le monde des assurances pour devenir cordonnier et ainsi disposer de plus de temps à consacrer à ses activités rôlistes. Les cordonniers sont les plus mals chaussés, comme le dit l'adage, et je cherche encore, dans les plans des donjons officiels de TSR, les pièces destinées à abriter les ébats reproducteurs de leurs habitants. Acererak, la liche de la Tombe des Horreurs, malgré le soin qu'elle a apporté au terrier dans lequel elle devait passer quelques siècles, semble avoir quelque peu oublié cet aspect d'en-dessous la ceinture.
Pourquoi les hommes sont plus forts
que les femmes  (dans D&D)

Physical Appearance and Why Males are Stronger than Females; in D&D. Tout est dans le titre (le point-virgule est d'origine), avec des tables pour exprimer ces différences. C'est sûr, la différence des sexes, c'était manifestement une question importante dans le JDR des années 70. Sauf erreur de ma part, il me semble que ce type d'ajustement (« les femmes sont moins ceci et plus cela que les hommes ») a totalement disparu aujourd'hui. Hormis les rôlistes encartés à l'UMP, je pense que personne ne s'en offusque.

Il y a aussi un article qui explore ce que signifie "monter de niveau", comment et dans quelles circonstances cela se passe, mais je ne l'ai pas lu.

Remarque : l'illustration ci-contre ne provient pas de Dragon Magazine, vous devez vous en douter, mais je l'ai simplement trouvée fort à propos.

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